C’est un livre qui se déguste idéalement entre Noël et la Saint-Sylvestre, durant ces quelques jours de répit et parfois d’ennui qui séparent, en temps normal, les retrouvailles avec la famille qui nous a vus grandi et celle que l’on s’est choisie.
C’est un livre dans lequel nous avons mis tout notre cœur.
C’est notre deuxième sortie, faite pour à nouveau oser rêver d’un monde meilleur.
Un conte de Noël solarpunk
Le solarpunk, rappelons-le, est ce genre né dans les années 2010 qui a décrété que la science-fiction devait en finir avec sa litanie incessante de dystopies toutes plus terrifiantes les unes que les autres. La dystopie n’est pas inutile en temps de prospérité, pour nous avertir des risques particuliers que porte en germe la civilisation que l’on s’est construite et nous permettre de les éviter.
Mais ça n’est pas comme si, depuis une bonne décennie maintenant, la population occidentale se caractérisait par une foi inébranlable en son propre avenir.
Pour le solarpunk, donc, la littérature et, en première ligne, la littérature d’anticipation, doit désormais prendre le parti inverse, imaginer les dizaines de mondes possibles que nous pouvons construire, pour nos enfants, petits-enfants, descendantes et descendants, afin de donner corps à une autre société, de mobiliser les troupes, de nous aider à y croire, de donner envie de la construire, et de contribuer à changer notre cap actuel.
C’est avec cette idée en tête que, l’an dernier, la rédaction s’est attelée à l’écriture de ce court livre, cette longue nouvelle de 70 pages, qui sort cette semaine en librairie et depuis hier est en vente sur notre site.
Inspiré par Dickens
Le texte se déroule donc un soir de Noël, dans le futur : en 2050, l’humanité a enfin vaincu le changement climatique. Ou presque : conformément à ce qui paraît possible de nos jours (et encore, au prix d’un changement radical de notre mode de vie), au moins est-elle parvenue à le contenir à deux degrés seulement.
Ce soir-là, donc, tout le village imaginaire de Champigny-sur-Oise se prépare à fêter Noël. Seul dans sa cellule, un homme ne peut participer à la fête : éditorialiste à la télévision, il attend son jugement pour Complicité de Crime contre la Nature. Mais on frappe soudain à sa porte : pour ce soir, il est libre de rejoindre la célébration. Suivant ses pas, nous allons découvrir comment notre pays a pu prendre en main son destin, bouleverser son existence, s’adapter au réchauffement et construire une société plus juste, plus égalitaire et, au fond, simplement plus joyeuse…
Inspiré par le célèbre Chant de Noël de Charles Dickens (celui avec Scrooge, inspiration de notre personnage principal), Vivent les Vents d’Hiver ne fait pas l’impasse sur les difficultés épiques, les drames terribles, qui ont jalonné ce chemin. Mais surtout, la forme du conte nous a permis de nous affranchir de notre exigence journalistique pour laisser place à tous les délires, tous les espoirs, tous les bonheurs sans limites, pour là, maintenant, tout de suite, peindre illico le monde tel que nous le voulons. Ce n’est pas une prévision : même dans le meilleur des cas, ce qui arrivera sera encore différent, peut-être encore meilleur que ce que nous évoquons. C’est plutôt un prétexte pour libérer le plus possible nos imaginations, ainsi que celle des lectrices et lecteurs, et pouvoir enfin regarder autre chose que la paralysante perspective de notre effondrement commun.
L’ouvrage a d’abord pris la forme d’une parution en feuilleton, exclusive et gratuite, à la même époque, l’an dernier sur notre site. Pour sa sortie en librairie, numérique et physique, il a fait l’objet de corrections et d’un remaniement général. Il est aussi accompagné de sept dessins inédits signés Inès Kimpe.
Comme il vous plaira…
PostAp est un magazine indépendant. Notre modèle économique repose sur la vente de services (formations, rédactions), d’événements (un jour futur, quand des événements à nouveau il pourra y avoir) et de biens dont ce livre constitue la deuxième sortie (mais pas la dernière), après la parution, voilà quelques semaines, du Paris Apocalypse City Guide de Sabine Palace (qui fut lui aussi offert sous forme de cadeau à nos tous premiers lecteurs et lectrices et, lui aussi, fut remanié et amélioré pour sa mise en vente).
Merci donc à notre partenaire Iggy Book pour son accompagnement, jovial et professionnel à la fois, sans qui ces premiers livres ne pourraient pas exister… Merci de nous avoir aidés à les rendre disponibles en numérique comme en papier (sous cette forme, seulement à la commande, toutefois, mais aussi bien dans votre librairie habituelle que sur les plateformes de vente en ligne).
En cette fin d’année 2020, réveillez votre imaginaire, votre goût pour l’avenir et donc pour le présent, croyez en un monde meilleur pour retrouver l’énergie de le construire : lisez donc Vivent les Vents d’Hiver, un Conte pour Noël par la rédaction de PostAp Mag, et partagez-le librement : en cadeau, vous n’aurez plus jamais peur du temps qui passe.
Commandez-le immédiatement, ou découvrez le début, en cliquant ici. Comme le Paris Apocalypse City Guide, vous ne regretterez pas de l’avoir lu le moment venu !
Vivent les Vents d’Hiver, un Conte pour Noël, 72 pages, 6,50 euros en version numérique sur le site, ou 15 euros en papier dans tous les points de vente habituels.