C’était un rêve d’artiste, de spectateur, de philosophe, de geek et d’enfant : il est désormais possible de s’immerger totalement dans une œuvre d’art entièrement conçue de la sorte.
Telle est la porte qu’ouvre Dear Angelica, le court-métrage en réalité virtuelle présenté ce 20 janvier au dernier festival de Sundance aux États-Unis. L’histoire : celle d’une jeune fille, Jessica, ayant perdu sa mère enfant, et tentant de « se reconnecter avec elle » par le biais de vieilles cassettes vidéos. Conçu, peint et réalisé en réalité virtuelle grâce à un outil spécialement développé pour l’occasion par les équipes en charge du développement de l’Oculus Rift, le film est fait pour être regardé dans la réalité virtuelle, et donc s’immerger dans son univers.
S’arrêter sur une image pour l’animer légèrement, se concentrer sur des extraits les remplir peu à peu de couleurs… Le film semble s’accomplir sous nos yeux. Pour le journaliste de The Verge qui a pu le tester, l’expérience est comparable à « un rêve enfiévré, fait d’images éclatantes en train de flotter et de souvenirs fugaces ».