On a appris cette semaine que le photographe Burhan Ozbilici a remporté le prix « Photo de l’année » du World Press Photo 2017, pour sa célèbre image de l’assassin de l’ambassadeur russe en Turquie, lors d’un attentat dans une galerie d’art d’Ankara…
Apprenant que l’exposition qui s’y déroulait s’intitulait « La Russie vue par la Turquie » et apercevant, derrière le meurtrier, des photos semblant d’une platitude extrême, notre premier réflexe fut de chercher l’exposition en question pour examiner de près ce qu’est l’art le plus officiel de la Turquie et Russie contemporaines.
Mais malgré tous nos efforts, impossible de retrouver l’exposition en question sur le site du Centre d’Art Contemporain de Cankaya à Ankara. Sans doute celle-ci ont-elle été retirées par une pudeur plus que compréhensible.
À la place, donc, nous sommes tombés sur l’exposition en cours (du 1° au 25 février), une rétrospective consacrée au peintre turc, âgé de 80 ans, Devrim Erbil. Et son travail nous a plu. Voici pourquoi nous sommes heureux, dans l’espoir d’effacer un peu de barbarie de nos yeux, de diffuser plutôt quelques images de cette exposition-là et de montrer, plutôt, un peu d’art et un peu de vie, suivant leur cours dans ce lieu lavé de son sang.
N’hésitez pas à suivre le CSM de Cankaya sur son Instagram, ici, ou à en suivre l’actualité sur son site officiel, là.