Depuis 2014, la revue indépendante African Lens, conçue et animée par l’agence créative 2dots Space, basée au Ghana, s’est fixée « la mission de changer la narration de l’Afrique et mondialiser la photographie africaine », et de « relier les communautés, les cultures et les personnes dans le continent et la diaspora ».
Dans la foulée de son numéro 6 actuellement en vente (la publication est annuelle), le groupe a lancé sur Instagram « Behind the Lens » : une série de discussions lives, vidéos, avec les artistes qu’elle met en avant.
Plusieurs conversations ont déjà eu lieu : avec Daouda Corera, un informaticien mauritanien reconverti dans la photo et Yannis Davy Guibinga, Gabonais de 26 ans installé au Canada, qui « met en lumière la diversité des identités africaines, et la façon dont elles se tissent de multiples facteurs, comme le genre, la culture ou le statut socio-économique » ; avec Tafari Melsizwe, au travail en noir et blanc empli de joie de vivre, et Abena Lamptey, Britannique d’origine ghanéenne qui aime « les bonnes vibrations, les smoothies et la théologie » ; et, pour ouvrir le bal en février dernier, avec Taiwo Oyewumi, documentariste et portraitiste nigériane, à l’œuvre resplendissante de contrastes et de couleurs.
Petit tour d’horizon, subjectif, du travail des artistes, en forme d’invitation à les retrouver en live ou à participer aux prochains, en suivant la revue sur Instagram ici.
Taiwo Oyeumi
Abena Lamptey
Tafari Melsizwe
Yanis Davy Guibinga
Daouda Corera
Retrouvez la revue African Lens en ligne ici, et bien sûr son Instagram là.